Passionnés par leur travail, les mosh pits, le basket et la photo.
Rédigé le 3 octobre 2019
Plusieurs discutent de clients, de taches respectives et de la météo au boulot. Bien qu’on s’y attarde aussi chez Le Chiffre, nos weekends valent aussi la peine d’être racontés. Voici trois collègues passionnés par leur travail, mais pas que de ça.
Vanessa
– Au coeur du mosh pit
Depuis quand et pourquoi le métal ?
J’ai commencé très jeune à écouter du Offspring, Sum41, Blink182, etc., depuis que j’ai 11-12 ans. J’ai grandi dans un village où la culture du skateboard était très forte, de là l’influence du punk rock. J’ai ainsi évolué dans ce genre de musique, pour finalement tomber amoureuse du hardcore métal vers la fin de mon adolescence.
À combien de spectacles assistes-tu par année ?
J’assiste au minimum à 1 par mois, donc en moyenne une 20aine par an (incluant des festivals de quelques jours). Je m’offre aussi au moins un concert par an à l’extérieur du Canada (É.-U. ou Europe). Je rêve d’habiter en Angleterre pour être au coeur de la meilleure scène rock.
Quels sont tes groupes préférés ?
C’est le genre de question à laquelle il est trop difficile de répondre quand tu aimes autant la musique! J’ai un top 3 dans tous les différents types de rock, que ce soit le Hardcore ou le indie rock. Je suis plus adepte des groupes moins « populaire », particulièrement Underoath (hardcore, qui me suit depuis mon adolescence) ou The Wombats (indie rock, plus récent). Du côté mainstream, je dois avouer qu’Artic Monkeys reste dans mes favoris. Je suis également une grande fan de rock-grunge des années 90 à la Nirvana !
Crées-tu toujours cet effet de surprise lorsque tu parles de ta passion pour le rock et le métal ?
Les gens ne me croient généralement pas. On me dit souvent, sans me connaître, que je semble « douce et tranquille ». Ils ne se doutent pas que je puisse être une fanatique de Rock. On me dit souvent : « Ben voyons, tu écoutes quoi » ? Lorsque je leur fais écouter quelques chansons, les expressions sur leur visage changent très rapidement. C’est toujours très drôle à voir! Je suis la preuve qu’il ne faut pas se fier aux apparences.
Tu sembles avoir recruté des adeptes. Tes collègues seraient-ils enclins ou ouverts à l’idée de t’accompagner ou écouter ce genre de musique ?
J’ai justement fait découvrir un groupe de musique à un collègue. Lorsque tu commences à parler de ta passion pour la musique Hardcore, ce n’est pas rare de découvrir que des collègues connaissent aussi ce genre de musique. C’est plus fréquent qu’on le pense. Les gens n’en parlent tout simplement pas ouvertement puisque ça fait souvent réagir. Les stéréotypes envers les gens qui écoutent du Métal/Hardcore sont extrêmement faux, je croise énormément de jeunes professionnels dans des concerts.
Ce qu’elle écoute pendant ses heures de bureau ?
Du rock indie/alternatif, dont : Arctic Monkeys, The Strokes, The Wombats, Catfish and the Bottlemen, etc. C’est joyeux et ça rend de bonnes humeurs.
Thierry
– Cultiver ses passions, un investissement
Depuis combien de temps pratiques-tu ce sport ?
Je pratique le basket-ball depuis que j’ai 13-14 ans. Je joue maintenant deux fois par semaine dans une « ligue de garage ». Je n’ai pas encore réussi à recruter de nouveaux joueurs chez Le Chiffre, mais j’espère que ma partenaire reviendra bientôt sur le terrain.
En quoi est-ce important de cultiver des passions ?
Il est très (très!) important d’être en mesure de cultiver mes passions, ainsi je peux décrocher du travail et être encore plus performant lorsque c’est le temps de s’y remettre. Je me suis toujours dit que le jour où je ne serai plus en mesure de jouer au basket à cause du travail, ce serait le jour ou je devrais changer d’emploi. J’adore mon travail, mais je suis un fan fini de basket-ball, donc impossible de comparer les deux.
Que penses-tu de ceux qui considèrent que le travail est leur passion ?
À chacun ses passions. Comme je disais, j’adore mon travail. J’adore surtout Le Chiffre. Je me lève chaque matin et je pourrais presque dire que j’ai hâte d’aller au travail, mais le terme passion est selon moi trop fort pour décrire le tout. Mais je peux facilement comprendre ceux pour qui le travail les passionne, on côtoie des entrepreneurs passionnés tous les jours dans le cadre de notre travail et je respecte ça énormément.
As-tu une équipe favorite ?
Les Lakers de Los Angeles, équipe que j’ai d’ailleurs eu la chance de voir à domicile en janvier dernier.
Parlez-vous de sport au boulot ?
Oui, souvent sur l’heure du dîner. On parle par contre plus de hockey, un sport que j’apprécie également
Pratiquais-tu ce sport pendant tes études ?
Oui, j’ai joué au basket à l’université pendant 5 ans pour les Citadins de l’UQAM. Je dois avouer que le basket occupait la majeure partie de mon temps et de mon énergie et que l’école en a beaucoup souffert. La conciliation sport universitaire et études n’est vraiment pas évidente. Avec deux séances d’entraînement par jour (matin et soir) entremêlées de cours et de matchs le weekend, le temps pour étudier devient pas mal rare. On avait également beaucoup de tournois à l’extérieur du Québec (Ontario, Maritimes, États-Unis). Une année, nous avons même fait un voyage de plus d’une semaine en France. Évidemment, c’était pratiquement impossible pendant ces tournois de trouver un petit trou à l’horaire pour étudier un brin.
Est-ce difficile de continuer de pratiquer son sport favori lorsqu’on a un emploi à temps plein qui implique de grandes responsabilités et une jeune famille ?
Pas évident, effectivement. Mais je trouve ça super important de trouver du temps pour le faire. Ça me permet de retrouver un certain équilibre et également de me garder en forme. Je joue deux fois par semaine et je ne vois pas comment je pourrais sortir ça de ma routine du jour au lendemain.
Y a -t-il un autre passe-temps que tu aimerais essayer ?
J’aimerais bien devenir un champion mondial de Spike-Ball un jour !
Sorina
– Collectionner les passions
Que préfères-tu photographier ?
J’aime photographier les paysages, les contrastes entre le bleu du ciel et le vert des montagnes, le bleu de la mer et l’orange du coucher de soleil.
Voyages-tu ou planifies-tu des escapades dans l’optique d’y prendre des photos ? Dans un avenir proche, j’aimerais visiter des endroits où mes photographies seront à couper le souffle! J’aimerais beaucoup visiter les côtes d’Australie, les Alpes et l’Amérique du Sud entre autres. J’essaie d’apporter la caméra un peu partout où je vais!
Pourquoi te lancer dans un nouveau passe-temps et particulièrement la photo ? J’aime la puissance d’immortaliser un moment dans le temps et savoir que plus jamais ce moment ne sera pareil. Un vieux proverbe dit qu’il n’y a que deux journées par année que nous ne pouvons pas changer : hier et demain. Alors il faut profiter de chaque moment, et j’essaye d’en capter le plus que je peux.
Outre la photo, d’autres passions t’animent ?
En fait, je suis une passionnée de voitures de course. Je vais souvent à des événements et c’est un peu à cause de ça que j’ai commencé la photo. J’adore lorsque les voitures sont en mouvement, car c’est là qu’on peut capter leur puissance. Depuis deux ans, je vais au Wiked Big Meet, un rassemblement de voitures qui se tient chaque année au Connecticut. C’est le plus gros événement de Subaru en Amérique du Nord!
Et… encore d’autres passions ?
Sinon, je suis très manuelle, minutieuse et j’adore les jeux d’énigme! Je pense que c’est un peu pour ça aussi que j’aime la comptabilité. C’est comme un jeu où tu dois investiguer pour trouver un écart ou un montant d’argent manquant. Et non, ce n’est pas le genre de chose dont je parle à une première conversation!